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dimanche 26 octobre 2014

HeForShe ?...


Les femmes accédant  à des postes, si ce n’est de pouvoir, à responsabilité sont de plus en plus nombreuses et je m’en réjouie. Cette idée me ravie d’autant plus que je suis intimement persuadée qu’une femme peut être aussi compétente ou incompétente qu’un homme. Autant donc bénéficier du même salaire!  L’égalité de traitement est une cause que je défend ardemment.

Toutefois un aspect me chagrine. J’avais imaginé en voyant ces jeunes diplômées débouler dans mon entreprise que les choses commençaient à changer, que la femme allait enfin prendre la place qu’elle méritait et que la face de la société dans laquelle je travaille allait enfin changer.
Fini le machisme de base, bienvenue à la solidarité féminine….sauf que.. et bien non rien n’a changé. Pire les femmes à qui l’on a octroyé un « petit pouvoir » sont cantonnées à des postes de façade, et le pire c’est qu’elles se comportent encore plus mal avec leurs collègues féminines que leurs homologues masculins.

Jalousie, mesquinerie, coups bas, pression en tout genre sur leurs subalternes féminines. Les femmes s’entre déchirent au lieu de s’accompagner, de s’écouter. La compétition est permanente. C’est assez affolant de voir ça.

Elles sont si peu sure d’elles, qu’elles minaudent en permanence devant leur supérieur et entretiennent une séduction malsaine car non constructive pour elles. Elles flirtent souvent avec la "promotion canapé" alors qu'elles auraient tout à gagner à s'émanciper.

Et quand, lors d’une réunion, l’une d’entre elle (moi pour l’occasion) refuse qu’on la rabaisse et dit ce qu’elle pense tout haut, ces dames lui foncent dessus sans réfléchir au lieu de l’appuyer. Comme des pitbulls elles attaquent. Car il faut être docile pour plaire à son maître.
Elles réfléchissent après et pleurent (souvent dans mon bureau) lorsqu’elles comprennent (souvent un peu tard) que tout ça ne leur sert à rien. Qu’elles ne seront pas plus considérées, que l’on se sert d’elles tout simplement.

Du coup je passe souvent auprès de mes collègues pour une chieuse, une sanguine, une caractérielle tout simplement parce que je dis NON quand il faut le dire, parce que je me suis toujours sentie l’égal des hommes et que je n’admets pas que l’on me laisse au bord du chemin après que j’ai toute seule construit la route !….si j'avais été un homme on m'aurait simplement gratifié d'un caractère affirmé.


Je ne cautionne pas la guerre des sexes, mais avec cette attitude, les femmes font le jeu de nos collègues masculins qui voient en nous des mégères incapables de s’entendre et de travailler en collaboration. Et pour le coup ils ont raison !
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